Avec la mise en place du CPF (Compte Personnel de Formation) il est devenu plus facile de pouvoir faire une formation. Que ce soit pour consolider des compétences, acquérir un nouveau savoir ou pour une reconversion  professionnelle totale, nous passerons presque tous, à un moment ou à un autre de notre vie, par la case formation. Cependant il existe plusieurs types de formations (diplômante, qualifiante ou encore certifiante) et il peut être difficile de s’y retrouver. C’est pourquoi dans cet article nous allons nous pencher sur la différence entre une formation certifiante et une formation qualifiante.

Qu’est-ce qu’une formation certifiante ?

Comme son nom l’indique à la fin de cette formation il vous sera délivré un certificat (reconnu par diverses branches professionnelles) attestant de votre participation à la formation.  Ces formations ont été créées par, et pour,  les entreprises, elles s’adressent donc aux personnes qui sont déjà entrées dans la vie active.  Les formations certifiantes sont donc des formations courtes qui apportent de nouvelles compétences en rapport avec un métier précis.  Afin de connaitre la valeur d’une formation certifiante il est important de veiller à ce qu’elle corresponde aux normes en vigueur comme par exemple les normes ISO et AFNOR entre autres.

Il existe deux grands types de formations certifiantes :

  • Les titres professionnels : Ils sont délivrés par le ministère de l’emploi et ils sont enregistrés dans le RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). Il existe plus de 300 titres professionnels à ce jour permettant de justifier le suivi d’une formation dans le but d’acquérir des qualifications et des compétences précises.
  • Les Certificats de Qualification Professionnelle : ils sont spécifiques à une branche professionnelle (c’est d’ailleurs par elle qu’ils sont créés).  Ces CQP sont donc reconnus par les entreprises mais pas officiellement par l’État. Cependant, comme ils ont été créés par des entreprises ils sont très appréciés car ils sont en adéquation avec la réalité du métier et des compétences nécessaires.

La formation certifiante est donc plutôt à privilégier pour les salariés souhaitant acquérir une compétence précise et spécifique à leur métier. Elle n’a pas pour vocation de permettre à une personne d’acquérir des compétences transversales afin de pouvoir travailler dans d’autres secteurs d’activité. Les organismes de formation ont des logiciels (comme ceux proposés par le site de Val Software) pour délivrer des certificats de formation.

Qu’est-ce que la formation qualifiante ?

Contrairement à la formation certifiante la formation qualifiante ne permet pas d’obtenir un certificat. Cependant il est possible qu’à la fin de la formation qualifiante une attestation de stage ou un document soit remis aux participants afin de prouver qu’ils ont bien suivi l’intégralité de la formation. Cette attestation n’est pas officiellement reconnue par l’État mais elle peut être reconnue par le milieu professionnel concerné et par Pôle Emploi.  

La formation qualifiante s’adresse donc à tous les salariés, qu’ils soient nouveaux dans l’entreprise ou déjà en poste, et à pour but de leur permettre d’acquérir de nouvelles compétences dans leur métier ce qui pourra leur permettre d’évoluer dans leur carrière professionnelle.  La formation qualifiante est souvent éligible au CPF et elle permet d’être tout de suite opérationnel à son poste, ou elle peut servir à changer de poste grâce à l’acquisition de nouvelles compétences.

Avant de vous orienter vers l’une ou l’autre de ces formations, il est important de définir quel est votre objectif final et savoir si vous souhaitez obtenir un certificat reconnu par l’État ou non. Si votre poste actuel vous convient et que vous n’avez pas l’envie d’évoluer ou d’en changer une formation certifiante peut correspondre à vos attentes. Cependant, si vous avez envie d’acquérir de nouvelles compétences dans l’optique d’évoluer au sein de votre entreprise, alors une formation qualifiante sera plus à même de répondre à vos besoins.

Plus de 85 % des espèces végétales de notre planète nécessitent la pollinisation pour se reproduire. Ce service écologique est rendu par des insectes pollinisateurs, dont les abeilles.

Aujourd’hui, les populations d’abeilles sont en baisse à cause de plusieurs facteurs : déforestation, abandon de l’apiculture, usage abusif des pesticides… Pourtant ces insectes jouent un rôle capital dans la pollinisation. Nous faisons le point sur la question.

D’abord, qu’est-ce que la pollinisation ?

Comme tous les êtres vivants, les plantes ont des sexes et reproduisent. Cette reproduction passe par la pollinisation qui est le principal processus de fécondation dans le règne végétal. Les plantes possèdent une partie mâle (anthère) et une partie femelle (stigmate).

Pour germer, la partie mâle produit le pollen (cellule mâle) qui par les pollinisateurs est déplacé vers le pistil (cellule femelle). Dans le cas de certaines espèces végétales comme le riz ou le maïs, le vent peut se charger de ce transport.

Certaines espèces d’oiseaux et d’autres animaux peuvent également jouer ce rôle. Mais le gros du travail est assuré par les abeilles. La pollinisation est d’autant plus indispensable qu’elle permet aux plantes de produire des graines et des fruits. Ce qui constitue 60 % de l’alimentation de l’espèce animale.

Sans ce phénomène, il n’y aurait pas de reproduction chez plusieurs espèces végétales. En effet, les plantes ne peuvent pas se déplacer pour s’accoupler entre elles comme le font les autres êtres vivants. Alors pour le maintien de la biodiversité, la nature confie ce travail aux pollinisateurs.

Pollinisation : le rôle capital des abeilles

Chaque année, les abeilles assurent la pollinisation de plusieurs milliards de plantes, y compris certaines cultures agricoles. 1/3 des aliments que nous mangeons viennent de l’action des abeilles. Sans elles, de nombreuses plantes auraient complètement disparu de la planète et le monde en serait moins coloré.

Pour produire du miel, les abeilles ont besoin de récolter du nectar, un liquide sucré sécrété par les fleurs. En voltigeant de fleur en fleur, ces insectes font tomber le pollen sur les stigmates, favorisant ainsi la reproduction. Plus d’information sur ce site.

Cette action des abeilles est nécessaire à la formation de pépins et donc à la croissance des fruits et autres semences. Il est vrai que les abeilles ne sont pas les seuls agents pollinisateurs, mais il n’en demeure pas moins qu’elles sont les plus importantes.

Elles seules sont capables de butiner plus de 800 fleurs en une journée. Cependant, elles ne sont jamais loin de leur ruche. C’est pourquoi leur intervention se limite dans un rayon de moins de 4 km.

L’abeille, une espèce en voie de disparition ?

Plus de 270 000 espèces végétales représentant 85 % des végétaux ont besoin de l’intervention des pollinisateurs tels que les abeilles pour féconder. Pour cela, certaines plantes produisent le nectar en vue de les attirer.

Cependant, les pesticides menacent la vie de ces insectes. Aujourd’hui, leur population est en diminution sans précédent, et ce, à cause de l’usage des produits chimiques dans les exploitations agricoles.

Chaque année, plus de 25 % des colonies d’abeilles disparaissent en France. Alors, pour une meilleure protection de l’écologie, la multiplication des chances de survies de cette espèce est fortement de mise.

La truffe est connue pour son utilisation dans la cuisine gastronomique pour des plats de résistance ou des entrées. Bien qu’on l’utilise rarement pour faire des desserts, la truffe se marie aussi très bien avec tout ce qui est sucré. Découvrez ci-après comment intégrer la truffe dans les desserts pour en faire des délices.

La truffe crue en lamelles

Dans la cuisine classique, la truffe est souvent présentée en lamelles lorsqu’elle accompagne les plats. Elle peut également se présenter de la même façon pour les desserts. Un tiramisu, un petit gâteau ou une île flottante peuvent s’accompagner d’une ou de deux fines lamelles de truffes sur le dessus. La coupe se fait à la mandoline.

La truffe n’a pas besoin d’assaisonnement et doit rester nature. Il est même recommandé de ne pas la peler et de conserver la peau. Vous pouvez utiliser des truffes fraîches, idéalement noires pour leur saveur et odeur. Vous pouvez également opter pour des truffes déshydratées commercialisées directement sous forme de lamelles. Veillez toutefois à ce que ces dernières ne soient pas trempées dans de l’huile d’olive car vous allez les utiliser pour un dessert. Une autre solution est d’acheter des truffes en conserves pour en avoir hors saison.

La truffe crue râpée

On peut également déguster de nombreux desserts à la truffe dans la version râpée de cette dernière. La truffe râpée se marie très bien avec les desserts qui ont une consistance plutôt liquide ou fondante comme la mousse au chocolat. Préférez une mousse avec du chocolat blanc afin de faire ressortir la couleur noire de la truffe. Dans le cas où vous utilisez une truffe blanche, optez pour du chocolat noir ou au lait. Enfin, utilisez une râpe ultra-fine pour la truffe afin de la disposer délicatement à la surface du dessert.

Pour la version râpée de la truffe, vous pouvez aussi l’incorporer directement à une crème ou une mousse, afin qu’elle s’imprègne du dessert en entier. La truffe peut tout aussi bien être râpée ou découpée en brunoise. Dans les deux cas, le goût et l’odeur sont conservés.

La truffe pour parfumer les ingrédients

Plus un dessert est parfumé, plus il est apprécié. Si vous accompagnez un dessert de truffes, vous pouvez imprégner certains ingrédients de l’odeur de ces derniers quelques jours avant. Pour cela, il suffit de placer l’ingrédient qui accompagne la truffe avec cette dernière dans un bocal ou un récipient fermé pendant deux ou trois jours. L’arôme de la truffe va alors parfumer l’autre ingrédient et cette odeur sera bien distinguée lors de la consommation du dessert.

Vous pouvez faire cela avec n’importe quel ingrédient, même les œufs, car leurs coquilles laissent facilement passer les odeurs. Par ailleurs, l’œuf est un des ingrédients qui se marient bien à la truffe, ce qui rend parfaits les desserts ayant l’œuf parmi ses ingrédients.

De manière générale, tous les types de truffes supportent mal la cuisson. Il est alors préférable de les consommer crues et non pelées. Enfin, qu’il s’agisse de truffe blanche ou noire, truffe d’été ou d’hiver, la préparation est la même pour tous vos desserts.

Si vous avez déjà essayé de vous procurer des truffes, alors vous savez que ce sont des champignons plutôt onéreux. Cela dit, le prix d’une truffe n’est pas aussi facile que cela à déterminer à l’avance, car il faut prendre en compte tout un ensemble de paramètres.

La variété des truffes

Comme vous le savez déjà, il existe deux types de truffes. Les noires et les blanches. Cette différence de couleur se sent aussi au niveau des prix, tout comme au niveau de la saveur. Etant les plus courantes, les truffes noires sont évidemment les moins chères. Les truffes noires sont celles dites de Périgord et elles coûtent entre 400 et 1000 euros le kilo. Il en existe plusieurs dizaines de variétés et le prix prendra en compte ce détail. Par ailleurs, les truffes blanches étant plus rares et en même temps plus goutteuses, leurs prix sont largement au-dessus de ceux des truffes noires. Il faut s’attendre à dépenser entre 5000 et 7000 euros pour 1 kilo.

L’offre et la demande, la loi du marché

Quand bien même vous connaîtrez la fourchette des prix des truffes (entre 25 et 30€ les 25g sur le site www.truffeshenras.com/fr/ par exemple), cela ne suffira pas pour deviner le prix auquel vous pourrez acheter vos champignons. Le prix peut aussi dépendre de la période de la saison. Plus y a de produits sur le marché et moins chers ils seront, cela va de soi. C’est pour cela que vous verrez que les prix varient fortement selon les périodes, si les récoltes sont bonnes ou pas.

La qualité des truffes

Toutes les truffes ne se valent pas. Ce sont des champignons et plus ils sont frais, plus chers ils seront. Mais la qualité de la truffe ne se limite pas à sa fraîcheur. Plus une truffe est parfumée, plus elle est de meilleure qualité et surtout bien mûre. Donc, une fois au marché il faudra faire ce qu’il faut pour être sûr que le champignon dégage un arôme naturel. Pour ainsi dire, il faudra opérer une différenciation entre les truffes. En la matière, on vous présente les trois catégories de truffes que vous pourrez rencontrer sur le marché.

La catégorie extra : tout compte pour cette catégorie de truffe. Il y a la forme qui doit être quasiment parfaite, le champignon doit être entier donc. Cela signifie entre autres qu’il ne doit souffrir de presque aucun défaut en plus d’être mûr, donc bien parfumé.

1ère catégorie de truffe : ce sont des truffes qui conservent une forme entière, comme celles de la catégorie extra. Cela dit, elles sont moins régulières, c’est d’ailleurs sur ce léger défaut qu’elles sont différenciées de la précédente catégorie. Les truffes de la 1ère catégorie restent quand même bien parfumées, autant que les extras.

La 2ème catégorie de truffe : si ce sont des truffes qui conservent leur parfum, celles-ci sont quand même caractérisées par leurs défauts. Elles ne sont pas toujours entières, pas parfaitement rondes… ce sont des désagréments qui surviennent généralement pendant la récolte, mais qui n’ôtent rien à l’utilité de la truffe.